dimanche 28 juillet 2013

Triathlon en eau impropre

Ce dimanche 28 juillet avait lieu le premier triathlon international organisé à Marseille depuis 18 ans. Succès de participation et d'organisation au vu des retours effectués par les concurrents, un bémol peut toutefois être apporté au niveau de la natation, qui s'est déroulée dans une eau de qualité insuffisante, impropre à la baignade.
L'épreuve avait lieu plage de l'Huveaune, notre Epluchures Beach chère à tous les pratiquants de sports de glisse, qui souffre malheureusement depuis vendredi 26/07 d'un taux de bactéries trop élevé et a donc été interdite à la baignade.  
Le site de la ville de Marseille indique bien un drapeau violet (pollution) pour la plage ce dimanche, comme c'était le cas les deux jours précédents :
Capture d'écran des infos plage de la ville de Marseille
Hors
, ce matin, opportunément, aucun drapeau n'a été hissé sur le poste de secours. A 12h, alors que la course était terminée, nous avons assisté à la levée du drapeau violet et à l'annonce au micro de l'interdiction de baignade.

La réaction de quelques compétiteurs encore présents sur place traduisait leur interrogation : "dans quoi nous ont-ils fait nager ce matin ?", un autre faisant alors remarquer que l'eau avait mauvaise odeur ou mauvais goût sur une partie du parcours.

En résumé, la baignade a été interdite à partir de vendredi, rétablie plus ou moins (pas de drapeau hissé sur le poste de secours, ce qui n'est pas l'usage habituel) dimanche matin, et à nouveau interdite à midi pour cause de pollution...


A noter que la partie natation du triathlon a eu lieu entre 7h et 8h du matin, avant l'ouverture du poste de secours, mais cela ne change pas le fond du problème, puisqu'en temps normal les panneaux d'interdiction de baignade restent jusqu'à ce que l'interdiction soit levée par une nouvelle analyse de la qualité de l'eau montrant des résultats conformes aux normes sanitaires en vigueur.

On le rappelle, la baignade dans une eau polluée et "le contact avec des germes pathogènes peuvent entraîner des maladies de la sphère oto-rhino-laryngée ou de l'appareil digestif (gastro entérites, irritations des yeux, éruptions cutanées, etc.). Ce risque dépend de l'état de santé et de l’âge du baigneur lui-même (enfant, personne âgée, etc), certaines personnes étant moins vulnérables que d’autres". http://www.surfrider.eu/fr/qualite-de-leau-et-sante/faq.html

Si certains concurrents, comme ceux que nous avons cité plus haut, ne semblaient pas au courant de l'épisode de pollution, les commentaires laissés par d'autres sur la page facebook de l'épreuve étaient évocateurs :
"L'eau pas très propre, plage interdite a la baignade par la préfecture il faut changer de lieu pour la natation pour 2014"
"Pour 2014, j aimerais [...] une partie natation effectuée ailleurs que dans l'embouchure de l Huveaune. Je n ai pas bu la tasse mais le peu d eau qui est rentré ds ma bouche m à brûlé la langue et irrité les lèvres et l'estomac !!!!"
On peut donc s'interroger sur la tenue de l'épreuve dans ces conditions et par rapport aux arrêtés municipaux qui régissent la baignade. Nous sommes bien conscient de la difficulté d'apporter des modifications à une telle épreuve où les transitions entre trois disciplines impliquent une organisation sans faille, mais d'un autre côté si la santé des participants est en jeu... Sans parler du respect des règlements de baignade. 

Concernant les règlementations, la consultation du règlement sportif sur le site internet de la Fédération Française de Triathlon permet de voir que la question de la qualité de l'eau est abordée (p.51), mais reste un peu évasive :
8.22.1.5
Qualité de l’eau
L’organisateur est tenu d’effectuer une analyse de l’eau dans laquelle va se dérouler la partie natation.
Les résultats de cette analyse sont transmis au Médecin Délégué Régional, dans les quinze jours précédant la date de l’épreuve. Ils doivent être également affichés sur le lieu du retrait des dossards et ce, de façon visible. Ils seront, de plus, clairement explicités par l’organisateur.
Les coureurs de l’épreuve sont libres, au vu de l’information sur la qualité des eaux, de choisir ou non de prendre le départ de la course.

Depuis 2013, la Fédération Française de Triathlon est partenaire de Surfrider Foundation Europe dans la lutte contre la pollution par les déchets aquatiques. La tenue d'une épreuve de haut niveau à Marseille, et les conditions un peu particulières du déroulement de l'épreuve de natation, apparaissent pour nous comme une occasion d'échanger avec la Fédération sur la question de la qualité des eaux de baignade.

samedi 13 juillet 2013

Bien trier à Marseille

Le tri sélectif des déchets est une pratique qui tend à se généraliser. Permettant des économies d'énergie et de matières premières ainsi qu'une réduction de la pollution, le tri est la première étape indispensable vers la réduction des déchets.

Pour autant, au milieu de multiples consignes de tri différentes, d'objets recyclables mais pas recyclés, et d'informations difficiles à trouver, il n'est pas toujours facile de savoir quel objet est concerné et où le jeter.

Nous allons tenter d'apporter quelques éclairages pour bien trier à Marseille.

Mémo : 
  1. Jeter son tri en vrac, sans sac poubelle. Séparer les matières
  2. Concernant les plastiques, on ne met au tri QUE ce qui est indiqué sur les images collées sur les bacs : seuls les bouteilles et flaconnages en plastique sont recyclés.
  3. Exemples les plus courants d'erreurs : les sacs plastiques, les barquettes en polystyrène, les pots de yaourt, les papiers et cartons salis (type boîte à pizza) ne se recyclent pas et doivent être jetés à la poubelle classique.
  4. Les cartons marrons épais, avec une couche ondulée, se jettent en déchetterie
  5. Les déchets électroniques se recyclent dans de nombreux points de collecte
  6. Le site de MPM sur le tri des déchets trionsnosdechets-mpm.fr/trier-oui-mais-ou 
  7. Prendre rendez-vous pour l'enlèvement d'encombrants


Le tri
 

Le tri sélectif a été mis en place il y a une dizaine d'années à Marseille. S'il existe encore des lieux ponctuels qui ne sont pas équipés, le tri est présent sur toute la ville (et sur toute la communauté urbaine), par la "collecte en porte en porte" (bacs jaunes individuels) ou la "collecte sélective en points d'apport volontaire" (les colonnes de tri verre/papier/emballages).

Les déchetteries (il y en à 6 à Marseille et 18 sur tout MPM pour les particuliers) viennent compléter le dispositif.

Les moyens sont là, la volonté aussi, toutefois il reste parfois difficile de ne pas commettre d'erreur de tri. Consignes différentes d'une région à l'autre, objets recyclables mais pas recyclés (en France seul 20% du plastique est recyclé), information indisponible sont autant de difficultés sur le parcours du trieur.

Dans le cas des plastiques par exemple, ce sont aujourd'hui principalement les critères de rentabilité qui déterminent ceux qui sont recyclés et ceux qui ne le sont pas. En résumé (et on peut le regretter), seuls les bouteilles et flaconnages en plastique sont recyclés et doivent être mis dans le bac de tri. La quantité d'objets en plastiques recyclés (au delà des simples bouteilles et flacons comme aujourd'hui) devrait être élargie en 2015...

Le nouveau site de Marseille Provence Métropole dédié au tri des déchets, est un outil efficace pour bien trier et localiser les points d'apport volontaire disponibles dans l'agglomération marseillaise trionsnosdechets-mpm.fr/trier-oui-mais-ou 

Le site propose aujourd'hui de nouveaux services pratiques, comme la prise de rendez-vous en ligne pour l'enlèvement des encombrants ou effectuer les démarches pour commander un composteur


Eviter les erreurs
 
Pour aider à ne plus faire d'erreur, les collectivités de dotent de sites internet
détaillés qui permettent de savoir où jeter chaque déchet, ici pour Marseille Provence Métropole (ou pour la communauté d'agglomération de Grenoble par exemple) .

Quelques différences peuvent exister : par exemple à Marseille les cartons marrons épais, avec une couche ondulée, se jettent en déchetterie, mais on retrouve les principales consignes qui permettent d'éviter les erreurs.



Parmi les exemples les plus courants d'erreurs, les sacs plastiques, les barquettes en polystyrène, les pots de yaourt, les papiers et cartons salis (type boîte à pizza) ne se recyclent pas et doivent être jetés à la poubelle classique.
Il faut également prendre l'habitude de séparer les matières, ne pas mettre un flacon en plastique dans une boîte en carton pour gagner de la place par exemple, et dissocier les parties plastiques des parties carton d'un emballage. Ceci peut paraître fastidieux mais ne prend que quelques secondes, toutefois en cas de manque de temps pour réaliser ces gestes il faut jeter l'emballage à la poubelle classique.
Et bien sûr jeter son tri en vrac, sans sac poubelle (puisque celui-ci ne se recycle pas).



Les déchets électriques et électroniques
Les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) très présents chez les particuliers (ce sont les téléviseurs, les appareils électro-ménagers, les chargeurs, etc.) doivent également faire l'objet d'une collecte séparée, car ils contiennent à la fois des polluants (comme les métaux lourds) mais aussi des métaux précieux réutilisables. Ils sont facilement reconnaissables grâce à ce symbole :  

Obligatoire depuis 2006, la mise en place de la collecte des DEEE a été longue. Elle commence à être réellement opérationnelle aujourd'hui. On peut ramener un objet au magasin quand on en achète un pour le remplacer, on peut également les amener dans un des nombreux points de collectes disposés dans les grandes surfaces ou en déchetterie

Huit des seize déchetteries de MPM ont été équipée récemment de colonnes spécifiques pour les petits objets électroniques
, les grands étant également recyclés.

Bon tri !


lundi 8 juillet 2013

Initiative Océane et concert

Surfrider vous donne rendez-vous mardi 9 Juillet à 10h à l'Escale Borély (Marseille 8ème) pour un nettoyage de plage. Les participants seront invités à embarquer pour un concert sur un bateau le soir même au Vieux Port.


Tout commence il y a quelques semaine quand Amélie remporte un concours organisé par Ray Ban et Radio Nova. Son envie, qui a séduit le jury : 


"J'aimerais organiser un concert SUR la mer en partenariat avec une association, afin de sensibiliser les gens à la pollution maritime et sur les plages, où chaque personne ayant nettoyé la mer ou la plage se verrait offrir une place de concert".

Tout était dit non ? Il n'y avait plus qu'à réaliser le projet d'Amélie. 

Radio Nova nous a alors tout naturellement contactés pour mettre en place le nettoyage de l'évènement, et c'est ainsi que nous vous invitons à nous rejoindre le mardi 9 juillet à 10h à l'Escale Borély, pour la première étape de la journée. 
Tous les participants au nettoyage (dans la limite des 200 places disponibles) seront ensuite invités à embarquer sur "l'Ilienne" à 19h30, sur le quai d'Honneur du Vieux Port, pour une soirée qu'on espère mémorable, avec une émission sur le thème de la mer diffusée en direct par Radio Nova, et un concert des Concrete Knives !


A mardi, et merci Amélie ! 



lundi 18 mars 2013

Initiatives Océanes 2013

Les Initiatives Océanes arrivent du 21 au 24 mars 2013 ! 

Plus importante mobilisation écocitoyenne d'Europe, elles verront des dizaines de milliers de personnes venir nettoyer leurs plages, lacs et rivières préférés. 

Dans les Bouches-du-Rhône de nombreux nettoyages sont organisés de La Ciotat à la Côte Bleue en passant par Marseille, à destination du grand public, des scolaires ou des entreprises.

L'antenne Surfrider Bouches du Rhône sera présente dès le mardi 19 mars sur l'opération Campus propre à Luminy. Nous sensibiliserons des classes d'école primaire et de collège les jeudi et vendredi, et enfin nous vous attendons tous le 
samedi 23 mars de 14h à 18h à l'Escale Borély, à Marseille, pour le grand nettoyage du week-end.